Le Poeme Harmonique La fille au roi Louis старинная французская песня, 1607-ой год - Romantic Poem - Love poetry Romantic poem taken from "This Land Of Streams" By Maria Johnsen
Дата: 2016-10-23
Длина: 06:50
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Le Roi Louis est sur son pont
Tenant sa fille en son giron
Elle se voudrait bien marier
Au beau Déon, franc chevalier
Ma fille, n'aimez jamais Déon
Car c'est un chevalier félon
C'est le plus pauvre chevalier,
Qui n'a pas vaillant six deniers.
-J'aime Déon, je l'aimerai,
J'aime Déon pour sa beauté,
Plus que ma mère et mes parents,
Et vous mon père, qui m'aimez tant.
-Ma fille, il faut changer d'amour,
Ou vous entrerez dans la tour.
-J'aime mieux rester dans la tour,
Mon père que de changer d'amour.
-Et vite, où sont mes estafiers,
Mes geôliers, mes guichetiers,
Qu'on mette ma fille en la tour
Elle n'y verra jamais le jour.
Elle y fut bien 7 ans passés
Sans que personne la vint trouver
Au bout de la Septieme année,
Son père vint la visiter
Bonjour ma fille comment vous va
Helas mon pere il va bien mal
L'ai un coté mangé aux vers
Et les deux pieds pourris aux fers
Mon pere avez vous de l'argent
5 à 6 sous tant seulement
C'est pour donner au geolier
Qu'il m'y desserre un peu les pieds
Oui da ma fille nous en avons
Et des milles et des millions
Nous en avons a vous donner
Si vos amours vous les changez
-Avant que changer mes amours,
J'aime mieux mourir dans la tour.
-Eh bien ma fille, vous y mourrez,
De guérison point vous n'aurez.
Le beau Déon, passant par là,
Un mot de lettre lui jeta
Il y avait dessus écrit
"Belle, ne le mettez en oubli"
Faites-vous morte ensevelir,
Que l'on vous porte à Saint-Denis
En terre laissez-vous porter,
Point enterrer ne vous lairrai.
La belle n'y a pas manqué,
Dans le moment a trépassé
Elle s'est laissé ensevelir,
On l'a portée à Saint-Denis.
Le roi va derrière en pleurant,
Les prêtres vont devant chantant
Quatre-vingts prêtres, trente abbés,
Autant d'évêques couronnés.
Le beau Déon passant par là
-Arrêtez, prêtres, halte-là
C'est m'amie que vous emportez,
Ah laissez-moi la regarder
Il tira son couteau d'or fin
Et décousit le drap de lin
En l'embrassant, fit un soupir,
La belle lui fit un sourire
-Ah voyez quelle trahison
De ma fille et du beau Déon
Il les faut pourtant marier,
Et qu'il n'en soit jamais parlé.
Sonnez trompettes et violons,
Ma fille aura le beau Déon.
Fillette qu'a envie d'aimer,
Père ne peut l'en empêcher
Quatre ou cinq de ces jeunes abbés
Se mirent à dire, tout haut riant
-Nous sommes venus pour l'enterrer,
Et nous allons la marier
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